





Mon identité, 我的身份 Un projet photographique sur la mémoire, la résistance et l'essence de soi Qui suis-je ? Une question qui résonne dans chaque regard que je capte à travers mon objectif. Dans un monde où les réseaux sociaux nous transforment en collectionneurs compulsifs de selfies, où les filtres et l'IA remodelent nos visages selon des canons de beauté uniformisés, où une culture dominante cherche à effacer nos particularités au nom d'un "rêve universel" — quelle image authentique laisserons-nous à nos enfants? Face à cette pression d'assimilation, mon projet naît d'un besoin urgent: retrouver, préserver et célébrer les identités multiples qui composent notre humanité — communautaires, nationales, ethniques, religieuses — avant qu'elles ne disparaissent sous le rouleau compresseur de l'uniformité. L'essence du projet Je voyage dans les anciens pays colonisés — Madagascar, Maroc, Sénégal, Cameroun, Chine, Cambodge — à la rencontre d'individus qui résistent silencieusement à l'effacement de leur identité. Pour chaque personne photographiée: Un portrait capturé dans son intégrité, sans filtre ni artifice, restituant la beauté de l'authenticité Une carte postale offerte immédiatement, ancrant l'image dans le tangible contre l'éphémère numérique Un enregistrement audio où chacun raconte, dans sa langue maternelle, ce qui fait son identité profonde Cette triade — image, objet physique, voix — forme un contre-récit à la superficialité des réseaux sociaux, où l'image représente plus le lieu que l'être. La bibliothèque de l'identité Lorsque mille portraits auront été rassemblés, ils formeront un livre ouvert: Un visage par jour, une histoire, une mémoire, un espoir Des expositions immersives où chaque tirage s'accompagne d'un flashcode révélant la voix de son sujet Une invitation à regarder, écouter, et se questionner: « Et moi, quelle image authentique laisserai-je? » Pourquoi ce projet maintenant? Parce que dans la société numérique, nous avons plus que jamais besoin de points d'ancrage. Parce que chaque visage que je photographie est un acte de résistance contre l'uniformisation. Parce que l'identité n'est pas un héritage passif, mais une construction active, fragile et nécessaire. Ce projet ne se limite pas aux anciennes colonies ou aux diasporas — il nous concerne tous. Car dans un miroir déformé par les algorithmes, c'est notre humanité commune que nous risquons d'oublier. Mon engagement Je ne cherche pas simplement à documenter, mais à créer un dialogue entre générations, cultures et mémoires. Chaque carte postale donnée, chaque voix enregistrée, chaque page du livre à venir — tout cela forme un pont entre le passé qui nous a façonnés et l'avenir que nous léguerons. Car finalement, l'identité n'est pas ce que nous sommes, mais ce que nous choisissons de transmettre. Et c'est ce choix que je veux capturer, un regard à la fois. 老马 Lao Ma (Jean-François Herr)
Mon identité, 我的身份 Un projet photographique sur la mémoire, la résistance et l'essence de soi Qui suis-je ? Une question qui résonne dans chaque regard que je capte à travers mon objectif. Dans un monde où les réseaux sociaux nous transforment en collectionneurs compulsifs de selfies, où les filtres et l'IA remodelent nos visages selon des canons de beauté uniformisés, où une culture dominante cherche à effacer nos particularités au nom d'un "rêve universel" — quelle image authentique laisserons-nous à nos enfants? Face à cette pression d'assimilation, mon projet naît d'un besoin urgent: retrouver, préserver et célébrer les identités multiples qui composent notre humanité — communautaires, nationales, ethniques, religieuses — avant qu'elles ne disparaissent sous le rouleau compresseur de l'uniformité. L'essence du projet Je voyage dans les anciens pays colonisés — Madagascar, Maroc, Sénégal, Cameroun, Chine, Cambodge — à la rencontre d'individus qui résistent silencieusement à l'effacement de leur identité. Pour chaque personne photographiée: Un portrait capturé dans son intégrité, sans filtre ni artifice, restituant la beauté de l'authenticité Une carte postale offerte immédiatement, ancrant l'image dans le tangible contre l'éphémère numérique Un enregistrement audio où chacun raconte, dans sa langue maternelle, ce qui fait son identité profonde Cette triade — image, objet physique, voix — forme un contre-récit à la superficialité des réseaux sociaux, où l'image représente plus le lieu que l'être. La bibliothèque de l'identité Lorsque mille portraits auront été rassemblés, ils formeront un livre ouvert: Un visage par jour, une histoire, une mémoire, un espoir Des expositions immersives où chaque tirage s'accompagne d'un flashcode révélant la voix de son sujet Une invitation à regarder, écouter, et se questionner: « Et moi, quelle image authentique laisserai-je? » Pourquoi ce projet maintenant? Parce que dans la société numérique, nous avons plus que jamais besoin de points d'ancrage. Parce que chaque visage que je photographie est un acte de résistance contre l'uniformisation. Parce que l'identité n'est pas un héritage passif, mais une construction active, fragile et nécessaire. Ce projet ne se limite pas aux anciennes colonies ou aux diasporas — il nous concerne tous. Car dans un miroir déformé par les algorithmes, c'est notre humanité commune que nous risquons d'oublier. Mon engagement Je ne cherche pas simplement à documenter, mais à créer un dialogue entre générations, cultures et mémoires. Chaque carte postale donnée, chaque voix enregistrée, chaque page du livre à venir — tout cela forme un pont entre le passé qui nous a façonnés et l'avenir que nous léguerons. Car finalement, l'identité n'est pas ce que nous sommes, mais ce que nous choisissons de transmettre. Et c'est ce choix que je veux capturer, un regard à la fois. 老马 Lao Ma (Jean-François Herr)